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Dordogne - Périgord Pourpre 4bis
Octobre 2017 ... 2ème partie de Monbazillac : le terroir, la dégustation, les vignes, les vendanges et le village
Le Terroir et la dégustation :
La grande vertu du terroir de Monbazillac est, comme à Barsac ou Sauternes, sa propension à la pourriture noble. C’est l’action du Botrytis cinerea, ce champignon microscopique, qui va transformer les grains de raisins durant les chaudes arrière-saisons, pour offrir son sucre miraculeux aux célèbres liquoreux.
Le Monbazillac, si renommé au 17e siècle avait profité de l’exode des protestants en Hollande à la suite de la révocation de l’édit de Nantes. Ces exilés devinrent les prescripteurs zélés de ces grands vins blancs liquoreux, forts appréciés de leurs hôtes. Quatre siècles plus tard, le Monbazillac revendique toujours cette notoriété, grâce au savoir-faire de ses vignerons passionnés et opiniâtres, conjuguée à une implication scientifique qui a forgé la qualité des grands crus du vignoble.Le vin et les vendanges :
Monbazillac est la plus grande appellation de liquoreux au monde. Vendangé par tris successifs, le Monbazillac est un liquoreux très élégant, qui révèle un bouquet puissant aux nuances de miel d’acacia et d’épices.
Deux types de Monbazillac s’offrent à vous :
- le Monbazillac classique dont la sucrosité́ se situe dans la première tranche des liquoreux trouve toute sa place à l’apéritif et au cours du repas avec des mets choisis.
- le Monbazillac "sélection de grains nobles" affiche d’emblée une sucrosité supérieure à 85g et s’offre en plaisir de dégustation pure ou avec un dessert bien choisi.Le village de Monbazillac est un hameau avec seules curiosités : l'église, le Maison du touristique et des Vins et quelques maisons autour de la place.
La Maison du Tourisme et du Vin de Monbazillac possède une cinquantaine de références de Monbazillac produits par les viticulteurs indépendants sont proposées à la dégustation et à la vente.
L’église Saint-Martin de Monbazillac, détruite pendant les guerres de Religion, est remplacée en 1607 par un temple détruit à son tour sur ordre royal en 1682. L’église actuelle a été reconstruite à la fin du règne de Louis XIV.